Voici une triste histoire d’une victime des dédales bureaucratiques. Québec, le 28 février 2017 – Suite à la chronique de « Mylène du 26 février dans le Soleil, notre organisme poursuit son appui indéfectible à Madame Judith Létourneau dans ses démarches pour l’obtention d’un logement lui permettant d’en sortir en toute sécurité. Après 20 mois dans les dédales du réseau des services sociaux, Judith vous confirme Monsieur le Ministre que le CIUSSS de la Capitale-Nationale reste le lieu de blocages imbéciles entre programmes. Depuis Judith attend qu’un déambulateur coûtant moins de 1000$ lui soit octroyé. Elle sait qu’elle doit déménager à un endroit où il n’y a pas d’escalier pour sortir de chez elle en toute sécurité et pour obtenir ce déambulateur. Pendant plusieurs mois, elle a attendu des évaluations du CIUSSS pour être admise au Programme de supplément au loyer. En décembre dernier, il a fallu une intervention du PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale pour que les intervenants du programme DI-TSA-DP se parlent et dénouent la situation dans laquelle Judith était depuis plusieurs mois. Alors, ils annonçaient jusqu’à deux ans d’attente avant d’obtenir un logement adapté à sa condition et avoir son déambulateur. Dans sa situation, Judith sait qu’elle risque le CHSLD, à un coût plus onéreux et avec une qualité de vie moindre … encore un engagement de votre gouvernement que le CIUSSS ne respecte pas tout comme la politique gouvernementale de prévention en santé publiée en octobre dernier, dont l’une des orientations est le renforcement des actions de prévention dans le système de santé et de services sociaux. Monsieur le Ministre, nous nous doutons que ce n’est pas par les médias que chaque cas individuel doit se régler. Nous nous questionnons également sur le fait que cela semble devenu un passage obligatoire pour que …
Québec, le 28 février 2017 – Suite à la chronique de Mylène MoisanCe lien ouvre une nouvelle fenêtre. du 26 février dans le Soleil, notre organisme poursuit son appui indéfectible à Madame Judith Létourneau dans ses démarches pour l’obtention d’un logement lui permettant d’en sortir en toute sécurité. Après 20 mois dans les dédales du réseau des services sociaux, Judith vous confirme Monsieur le Ministre que le CIUSSS de la Capitale-Nationale reste le lieu de blocages imbéciles entre programmes. Depuis Judith attend qu’un déambulateur coûtant moins de 1000$ lui soit octroyé. Elle sait qu’elle doit déménager à un endroit où il n’y a pas d’escalier pour sortir de chez elle en toute sécurité et pour obtenir ce déambulateur. Pendant plusieurs mois, elle a attendu des évaluations du CIUSSS pour être admise au Programme de supplément au loyer. En décembre dernier, il a fallu une intervention du PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale pour que les intervenants du programme DI-TSA-DP se parlent et dénouent la situation dans laquelle Judith était depuis plusieurs mois. Alors, ils annonçaient jusqu’à deux ans d’attente avant d’obtenir un logement adapté à sa condition et avoir son déambulateur. Dans sa situation, Judith sait qu’elle risque le CHSLD, à un coût plus onéreux et avec une qualité de vie moindre … encore un engagement de votre gouvernement que le CIUSSS ne respecte pas tout comme la politique gouvernementale de prévention en santé publiée en octobre dernier, dont l’une des orientations est le renforcement des actions de prévention dans le système de santé et de services sociaux.
Monsieur le Ministre, nous nous doutons que ce n’est pas par les médias que chaque cas individuel doit se régler. Nous nous questionnons également sur le fait que cela semble devenu un passage obligatoire pour que vous pressiez le réseau de répondre à l’un ou l’autre des engagements gouvernementaux. Cependant, devons-nous attendre qu’une Judith déboule à nouveau un escalier pour que la situation se règle? Devrons-nous attendre une enquête du coroner pour qu’au-delà de Judith la situation ne se reproduise pas?
Si les intervenants du CIUSSS avaient rempli leur mandat il y a 20 mois, la situation de Judith serait réglée ou sur le point de l’être. Le choix de certains intervenants a été de la laisser se démerder seule. Judith a fait valoir ses droits et voilà elle est inscrite sur la liste d’attente. 20 mois à se débattre pour être inscrite sur une liste d’attente de 18 à 24 mois. Est-ce cela l’efficacité tant attendu du réseau de la santé et des services sociaux?
Maintenant la voilà confiée aux bons soins de la SHQ aux mains de Monsieur Coiteux jusqu’à la prochaine chute ou après un séjour hospitalier, Judith ira grossir le nombre de jeunes en CHSLD et augmenter d’autant les dépenses.
Monsieur Barrette, après avoir réglé le cas de Judith, nous vous invitons à définir avec Monsieur Coiteux, une procédure pour que les suppléments de loyers réservés aux cas urgents s’appliquent aux personnes dans la situation de Judith. Les protocoles existent, il ne manque qu’une main ferme pour en adapter le contenu.